SAINT.OUEN.MARCHEFROY. Etymologie: Marillé, Marcillei 1127; Marcilli Super Nagren Xllle; Sanctus Odoenus 1626;
,St-Ouen Marchefroy ou Marcilly pouillé de 1758. Elle fut connue indistinctement sous ces trois noms jusqu'en 1790 époque , ou ,elle prit définitivement celui qu'elle porte aujourd'hui.
St-Ouen est le Patron de la Paroisse et Marchefroy son principal centre de population.
Lieux dits: Lascane =VIEUX CHATEAU, ancienne maison, seigneuriale, mentionnée en 1738 sous le nom de la Séclane. Tuile de l'Ascane (20 x 14 cm); on la fabriquait naguère à la Tuilerie de Lascane (ou Lascane). située à la Fonte Richard, à 400 ml au nord de Marchefroy. Celle-ci dépendait jadis d'une gentilhommière, aujourd'hui ferme, que l'on qualifiait de "Château" en 1738, le "Seclane". Actuellement la Tuilerie est abandonnée.
Sainte-Geneviève. Sainte-Geneviève qui appartient l'hagiographie parisienne a une chapelle qui lui est dédiée sur la rive droite de la Vesgre. entre Rouvres et Saint-Ouen, près la Ferme de Roudeville. Ce sanctuaire, qui dépend en partie du diocèse de Versailles et en partie de celui de Chartres (ce qui ne simplifie guère certaines questions, comme celle de l'entretien, par exemple) aurait été fondé au Viéme, ou VIiéme siècle par les Rois Francs qui , avaient un "palais" à Rouvres.
On y invoquait la Sainte pour la guérison des "infirmités" et la foule des pèlerins, s'y rendaient le 3 Janvier jour de la Sainte Geneviève et le dernier dimanche de septembre.
Pour gagner la chapelle Ste-Geneviève les Anetais empruntaient, un raccourci le "chemin vert", qui conduit à La Garenne d'Hector et descend jusqu'au chemin de l'Enfer, sous la dénomination de "sente Ste Geneviéve"
Ce sentier reprend un peu plus bas sous le même nom, traverse la Vesgre et rejoint la "Ventrouillerie" en bordure du gué-Pelerin.;
Ce lieudit, au surplus, ne tirerait-il pas lui même son nom d’un Gué qui autrefois permettait aux pélerins de Ste Geneviève de traverser la Vesgre en cet endroit. Ce pèlerinage a toujours lieu (renseignement datant de 1948) mais en, avril et une messe célébrée en septembre.
Les Croix de France. Les "croix de France" de St Ouen Marchefroy sont une curiosité que l’on ne peut passer sous silence. Elles sont situées à Saint Ouen à l’angle du chemin menant à Marchefroy, sur la "Butte des Plantes" ou "Lieu du Sacrifice" cette motte mesurait jadis cinquante mètres de côté à sa base et dix à douze mètres au sommet et était bordée d’un large fosséde 10 mètres et profond de trois ; elle est regardée comme un ancien tumulus gaulois.
On la rasa en 1840 et l’on observa que les couches de terre qui la formaient alternaient avec des matières incinérées et de nombreux ossements.
La tradition conserva à cet endroit le nom de "Butte du Sacrifice".
Quoiqu’il en soit, les CINQ CROIX, qui couronnaient ce tertre furent replacées, car ces Croix ont leur histoire, tout au moins leur légende : Oyez !
Lors du siége de Mantes par Guillaume le Conquérant (1087) six Frères Gentilhommes Français, devant partir pour la Guerre reçurent chacun un anneau semblable de la main de leur mère.
Après la bataille, qui fut sanglante, un seul des frères était debout, les autres étaient pêle-mêle au milieu des morts.
Il fut facile au survivant de les reconnaître à l’aide de la bague qu’il savait être au doigt de ses frères.
Leurs corps, dit-on furent inhumés en ce lieu.
A. KANNENGIESSER